Le manque de sommeil : ses répercutions

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Le manque de sommeil a de nombreuses répercutions : mauvaise humeur, énervement, agitation excessive, problèmes de mémorisation, concentration moins bonne (d’où des problèmes scolaires en cas de fatigue accumulée), baisse de la vigilance et de la performance mentale et physique, dérèglement du métabolisme, etc.

Le manque de sommeil : Les troubles de l’humeur

Les troubles de l’humeur sont les premiers observés : irritabilité et irascibilité sont croissantes en cas de manque de sommeil. La personne va se mettre facilement en colère pour des faits anodins, ne va pas supporter la contradiction et la discussion peut dégénérer en gestes agressifs.
L’alternance rapide d’euphorie et de dépression est également un élément de cette instabilité émotionnelle à laquelle est associée une agitation. La personne éprouve le besoin de se déplacer, de changer de place, de position (debout, assis), ce qui va entrainer des difficultés à fixer son attention plus de 5 minutes.

Les troubles de la sensibilité

Le manque de sommeil dû à l’insomnie va engendrer aussi des troubles de la sensibilité : fourmillements des extrémités des mains et des pieds et trémulations (contractions musculaires involontaires) au niveau des paupières et des épaules. La personne se frotte souvent les mains, les paupières, pour dissiper cette impression désagréable. La sensibilité à la douleur va aussi être amplifiée.

Les troubles visuels

Les troubles de la sphère visuelle sont multiples : brulures et picotements oculaires, conséquence des yeux rouges ; impression que les objets se déforment ou se déplacent rapidement dans le champ visuel latéral. Les personnes en manque de sommeil vont voir des halos atour des lumières qui semblent clignoter. Ce flou visuel peut aller jusqu’à se croire dans un épais brouillard. Après 4 ou 5 jours sans dormir, des hallucinations peuvent survenir (vers ou fourmis sur ses mains ; objets ou personnes absentes). Plus rare, des hallucinations auditives (bruits lointains, cloches, sifflements) peuvent aussi être la conséquence d’un sommeil manquant ou qui n’est plus réparateur.

Les troubles de la pensée

En cas de manque de sommeil, les troubles de la pensée vont se manifester : parole lente, difficulté à garder un raisonnement logique. Chez certaines personnes fragiles, un syndrome confusionnel avec désorientation temporo-spatiale et des symptômes psychiatriques (persécution) peuvent apparaître. La suggestibilité de la personne en manque de sommeil est accrue : elle exécute des ordres qu’elle refuserait si elle avait bien dormi !

Les troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire sont fréquents. La perturbation de l’attention explique les difficultés d’acquisition des nouveaux apprentissages. La mémoire courte est affectée. L’évocation de souvenirs anciens peut être aussi affectée par des « trous de mémoire » et la difficulté à trouver des mots : difficulté à visualiser les conséquences lointaines de ses actes et de faire de nouveaux projets (se projeter dans l’avenir, rédiger des projets innovants, manquer d’imagination, créativité en berne…)

A tous ces signes s’ajoutent une sensation de fatigue et une fatigabilité à l’effort que la personne attribue souvent au surmenage plutôt qu’au sommeil insuffisant et non réparateur. De plus la somnolence devient de plus en plus forte, ce qui accrue une consommation de substances éveillantes (café, thé, cola, vitamines en excès, énergisants…).

Plusieurs études ont même prouvé le lien entre le manque de sommeil et les risques d’obésité et le diabète (Cizza, Skarulis, Mignot, « A link between short sleep and obesity : building the evidence of causation », 2005 et M. Sivak « Sleeping more as a way to loose weight », Obesity Review, 2006.

Un sommeil paisible et réparateur grâce à la sophrologie

En résumé, le manque de sommeil provoque la fragilité émotionnelle et la dépression, la baisse des performances, la prise de poids, la baisse des défenses immunitaires.

En sophrologie, la « gymnastique mentale » et la détente physique au quotidien vont être très bénéfiques pour les insomniaques.

Cette méthode psycho-corporelle vous apprend à relativiser, en vous ancrant davantage dans le présent, et non plus dans le passé ni trop dans le futur.

En effet, les personnes qui ont des problèmes de sommeil, ont souvent tendance à dramatiser la situation, à perdre confiance en eux, à être obsédés par des pensées négatives, obnubilés par les problèmes, angoissés par l’avenir et rongés par les événements écoulés.
Mais en parvenant à se focaliser sur l’instant présent, à se recentrer sur eux-mêmes et à décompresser, les insomniaques peuvent arriver à lâcher prise au moment de s’endormir, cessant de ruminer les idées noires pour entrer dans un sommeil paisible et réparateur.

Par la sophrologie et son ensemble des techniques physiques et mentales (dynamiques et parfois statiques visant à débarrasser du stress et de l’anxiété), votre sophrologue va vous apprendre comment ne plus subir tous ces sentiments négatifs, au contraire, vous améliorez votre compréhension et votre maîtrise de soi, en toutes circonstances.

En sophrologie la personne va chercher à devenir davantage acteur de son existence, à ne plus être passive. La sophrologie éveille la conscience du sujet à ce qui se passe dans sa vie, dans son corps et aussi chez les autres, ses proches, en particulier.